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Le groupe BPM soutient des projets locaux avec Solenat

L’engagement du groupe BPM pour réduire son impact sur le climat prend une nouvelle dimension cette année ! Dans la continuité du bilan carbone, et des actions de réduction des émissions en interne :

  • Soutien de 3 agriculteurs, toujours dans l’optique de la neutralité carbone globale et de la transition du monde agricole via la séquestration et à la réduction à la source de leurs émissions.
  • Financement de plantation d’arbres avec Reforest’action dans le cadre de la contribution à la neutralité carbone globale, de développer l’agriculture régénératrice et de soutenir des projets de régénération des écosystèmes à travers le monde. 
  • Soutien de la biodiversité via le financement, l’installation de ruches et pour démontrer que l’homme et l’abeille peuvent cohabiter (5 ruches réparties sur le territoire)
  • Mise en place d’une solution d’une Gestion Technique des Bâtiments (GTB) sur l’année 2025 pour 74 de nos sites de façon à mieux gérer nos consommations et impacts énergétiques.

Concernant la contribution à des projets agricoles pour le climat

Pour BPM, ces projets devaient être concrets, labellisés et locaux. Le groupe a donc choisi de soutenir deux projets en partenariat avec l’association Solenat : carbocage et carbon agri.

Carbocage porte sur la gestion durable des haies par des agriculteurs volontaires, et la plantation de linéaires supplémentaires. Ce projet a pour but d’optimiser la séquestration de carbone par les haies mais aussi ses intérêts pour la biodiversité et la qualité de l’eau. Les agriculteurs respectent un plan de gestion durable personnalisé, et perçoivent une rémunération en fonction des résultats obtenus. BPM finance un volume de 200T équivalent CO2, ce qui correspond au soutien de 2 exploitations agricoles sur 5 ans. Les diagnostics sont en cours de réalisation, les actions seront engagées début 2025 par les agriculteurs.

Repère : 1km de haies qui entre en gestion durable séquestre l’équivalent de 6 900km en voiture, soit 16% de l’empreinte carbone moyenne d’un français.

Le second projet, Carbon Agri, a pour but d’améliorer les bilans carbone des élevages, en se basant sur un diagnostic et un plan d’actions de 5 ans. Un élevage laitier de Maine-et-Loire et un élevage allaitant de Vendée sont soutenus par BPM, pour un total de 615T équivalent CO2. Leurs projets, proches de 2 concessions « agri » BPM, ont débuté dès 2021. Ils portent sur l’amélioration de la qualité des fourrages pour les animaux, l’optimisation de la reproduction et l’amélioration génétique des troupeaux, la réduction du nombre de génisses (jeunes vaches) élevées pour le renouvellement du troupeau. Ces axes de travail permettent, en 5 ans, de réduire les émissions de gaz à effet de serre, en particulier le méthane.

Ce partenariat permet donc la concrétisation des engagements de responsabilité sociétale de l’entreprise (RSE) de façon locale, et avec des projets pour lutter contre le changement climatique !


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Le financement au service de la transition écologique 

Le ministère de la transition écologique met en avant les projets agricoles

Lundi 17 février la Ministre Agnès Pannier-Runacher a réuni les acteurs économiques et environnementaux pour renforcer deux mécanismes de financement de la transition écologique : les crédits biodiversité, nouveau dispositif pour financer la restauration de la nature, et les certificats carbone. L’objectif était de mobiliser plus d’investissements privés pour les projets de transition écologique, dans un contexte où les porteurs de projets ont des difficultés à trouver des financements à hauteur de leurs besoins.

Anthony Ménard, éleveur près d’Angers et président de Solenat, a pu présenter comment les projets pour le climat se concrétisent sur le terrain en s’appuyant sur sa propre expérience. Sur une période de 5 ans, les exploitants réalisent un diagnostic Cap2ER et améliorent leur bilan carbone. Les actions portent par exemple sur l’augmentation de la production de protéines sur la ferme, l’amélioration de la qualité des fourrages, une meilleure gestion du renouvellement du troupeau.

« Réduire les émissions de mon élevage c’est facile, il suffirait d’arrêter d’exploiter. Mais ce n’est pas de cette manière qu’on contribuera à la souveraineté alimentaire. Pour continuer de produire et réduire leurs impacts, les agriculteurs ont besoin de votre appui. »

La ministre a clôturé la table ronde par une série d’annonces. Le cadre réglementaire du label bas carbone va évoluer, avec une possibilité d’échanges de certificats carbone pour fluidifier le marché et une transparence des prix. Certaines méthodes vont être révisées, notamment la méthode grandes cultures, pour pallier des difficultés ou incohérences rencontrées dans les premiers projets. La méthode Carbon agri (élevage) va bientôt intégrer l’élevage ovin et caprin. Et une méthode pour valoriser les réductions d’émissions des élevages porcins va être publiée. Enfin, le ministère lance un club des financeurs pour dynamiser le Label Bas Carbone et renforcer l’implication des acteurs économiques pour valoriser les engagements des agriculteurs.