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Carbocage : gestion durable des haies et plantations

Le bocage, entretenu par les agriculteurs, est un puits de carbone capable de compenser une partie des émissions de gaz à effet de serre liées aux activités humaines. Avec le projet Carbocage, les agriculteurs volontaires peuvent, à partir d’un diagnostic initial, mettre en place un plan de gestion avec un conseiller et valoriser le carbone stocké par des haies bien gérées. Cette démarche est basée sur la méthode haies labellisée « bas carbone » par le ministère de l’écologie.

Concrètement, pour les agriculteurs volontaires, actuellement au nombre de 11 exploitations, cela revient à réaliser un diagnostic des haies avec l’aide d’un conseiller bocage, et à mettre en œuvre un plan de gestion durable pour améliorer la gestion de ses haies. Ce plan de gestion prévoit les interventions à réaliser pour optimiser la séquestration du carbone et leur durabilité.

Un premier partenariat est conclu entre Solenat et une entreprise mayennaise, MBPack, pour la compensation de ses émissions de gaz à effet de serre sur 5 ans, dans le cadre de cette méthode. Solenat développe d’autres partenariats pour poursuivre son implication, avec les agriculteurs, dans le défi de l’atténuation du changement climatique avec le Conseil départemental de la Sarthe, Actual, Greenflex et le Festival de Cannes.

Au-delà de leurs intérêts pour les enjeux climatiques, les haies remplissent de nombreuses fonctions : abri pour la biodiversité, protection de l’eau et réduction de l’érosion, production de bois, paysage, effet coupe-vent pour les animaux et les cultures. En soutenant ce projet Carbocage, les entreprises contribuent également à ces enjeux sur le territoire des Pays de la Loire.

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Alimentation, habitats et eau pour la biodiversité

Solenat lance un nouveau projet pour la biodiversité. Il s’agit d’aménagements complémentaires, créés et entretenus par les agriculteurs, pour répondre aux besoins de multiples espèces végétales et animales.

Nichoirs : en installant une série de nichoirs dans les haies, on complète le réseau des abris naturels et on permet aux passereaux de se reproduire en
sécurité.

Ourlets de haies : en entretenant une bande d’un mètre au pied des haies, avec une végétation herbacée, on fournit un abri et une ressource alimentaire à de multiples espèces d’invertébrés, d’oiseaux et petits mammifères.

Gîtes à chauve-souris : en installant des gîtes adaptés et judicieusement placés, on permet aux chauve-souris de trouver un abri, et on favorise leur installation.​

Chaumes : en conservant des chaumes de céréales sans labour, on permet aux oiseaux des champs de s’abriter et se nourrir des graines tombées au sol.

Champs fleuris : en semant et en entretenant des mélanges d’espèces à fleurs, on fournit une ressource alimentaire riche et variée pour les pollinisateurs.

Mares : en créant des mares, on permet à l’ensemble des espèces animales de trouver un point d’abreuvement.

Des agriculteurs se sont déjà portés volontaires pour ce projet. Les exploitations sont localisées sur la carte disponible ici.

Comment votre entreprise peut-elle agir ?

Les entreprises peuvent d’abord travailler en interne sur leurs process, pour maîtriser l’impact de leurs activités sur la biodiversité.​ Pour aller plus loin, elles peuvent soutenir des projets portés par des associations. Elles peuvent ainsi démultiplier leurs projets et les résultats au bénéfice de la nature.​

Solenat est là pour vous accompagner dans cette démarche, sous forme de mécénat d’entreprise, pour des projets mis en œuvre par les agriculteurs dans les Pays de la Loire. N’hésitez pas à nous joindre !

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Des champs fleuris pour les pollinisateurs

Les pollinisateurs sont un maillon essentiel de l’équilibre de la vie animale et végétale. En s’impliquant aux côté des agriculteurs dans leur préservation, les entreprises mécènes peuvent contribuer au défi de la biodiversité, en particulier en apportant des ressources alimentaires supplémentaires grâce à des mélanges de plantes fleuries.

Le principe du projet est simple : des agriculteurs volontaires s’engagent pendant 5 ans à semer et entretenir des couverts végétaux composés d’une diversité d’espèces favorables aux pollinisateurs selon un cahier des charges précis. Solenat les rémunère sous la forme d’un contrat de prestation pour service environnemental, et effectue le suivi. L’association est soutenue dans ce projet par des entreprises mécènes comme le groupe Brangeon, PRB et Actual qui sont sensibles à la préservation de la biodiversité sur leur territoire.

Solenat propose ses compétences aux entreprises qui souhaitent s’impliquer dans ce projet, en :

  • identifiant des agriculteurs volontaires,
  • les accompagnant dans la réalisation des couverts végétaux fleuris,
  • réalisant le suivi et la gestion administrative.

Les mélanges comportent par exemple des trèfles, de la luzerne, de la phacélie, des tournesols, des radis, du mélilot, etc.

Premières fleurs en été 2021, et de nouveaux semis prévus

Ce travail a commencé à se concrétiser chez les agriculteurs (éleveurs et viticulteurs) engagés en Maine-et-Loire, Vendée, Loire Atlantique et en Sarthe. Les premières parcelles ont fleuri en fin d’été 2021. Aujourd’hui, se sont 25 agriculteurs qui sont engagés dans cette pratique.

Une partie des mélanges sont semés en juillet, après les récoltes de céréales ou colza. Ils fleurissent à partir de la fin d’été et sont broyés avant la culture suivante au printemps. Chaque année pendant 5 ans, de nouveaux couverts dits « d’interculture » seront à nouveau semés. On utilise des espèces annuelles à croissance rapide.

D’autres, appelés jachères pluriannuelles, sont semés à l’automne et maintenus 5 ans au même endroit. Ils fleurissent plus tôt au printemps. Ces deux types de couverts sont complémentaires en termes de périodes de floraison.

Votre entreprise souhaite contribuer au projet dans le cadre de sa RSE ?

Solenat souhaite développer ce projet, grâce à des partenariats avec de nouveaux financeurs. Deux modalités sont possibles selon les capacités de financement :

N’hésitez pas à nous contacter !

TEMOIGNAGE – Diversifier mes couverts d’interculture

Antoine, agriculteur à Neuvy-en-Mauges

Déjà en réflexion sur des aménagements pour la biodiversité sur l’espace naturel sensible de la Morosière, l’éleveur a engagé 3ha en couvert d’interculture semé en été 2021. « Le mélange comprend de la vesce, du mélilot, du trèfle et du seigle. Il sera récolté en avril et je sèmerai à nouveau un mélange sur une autre parcelle l’été prochain. La levée a été tardive car le sol était sec, mais depuis les pluies des deux derniers mois, il s’est bien développé. Les floraisons vont bientôt commencer. L’année prochaine, nous ajouterons une bande de jachère pluriannuelle. C’est complémentaire par rapport aux haies déjà présentes qui contiennent des espèces bénéfiques aux abeilles : châtaigniers, saules, noisetiers, etc. »